Avec l’éclatement de la bulle, la Frieze apparaît beaucoup moins pétillante
par Tatyana Franck
Pour sa 7ème année d’existence, la Frieze a subi ses premières mais nombreuses défections de galeries, notamment des américaines victimes de la crise et du dollar. Se retrouvant avec un espace partiellement vacant, les organisateurs ont dû réagir en créant une nouvelle section intitulée « Frame », réservée aux galeries de moins de 6 années d’existence, tenues de présenter un one-man show.
Victoria Miro présentait quant à elle, une très belle installation du jeune artiste britannique Conrad Shawcross. Il fallait de la place pour l’exposer !
Conrad Shawcross, Slow Arc Inside a Cube IV, 2009, Light, steel, motors, 93 x 93 x 140 cm. Courtesy the Artist and Victoria Miro Gallery, London. Copyright the Artist.
Face aux défections, le pavillon des arts et du design installé à Berkeley Square a décidé de s’ouvrir aux galeries de Fine Art. Une décision peu judicieuse car les visiteurs en sortaient avec un sentiment de grande inégalité. En art comme en politique, l’ouverture n’est pas toujours la panacée !
A noter cependant les jeunes galeries de design comme les très novateurs Carpenters Workshop de Londres avec leur portrait de Dorian Gray Study for a mirror du collectif Random International (S.Wood, F.Ortkrass, H. Koch)
Random International, Study for a mirror, 2009. Courtesy of Carpenters Workshop Gallery and Random International.
Random International, Study for a mirror, 2009. Courtesy of Carpenters Workshop Gallery and Random International.
et la Cathédrale : table de Pierre Paulin présentée sur le stand de Perimeter.
Outre le design, l’exposition d’art contemporain néo-gothique organisée par l’agent d’artistes all Visual Arts dans l’ancienne Holy Trinity church, près de Regent’s Park a marqué les esprits. Tout était à vendre dans cette église même son âme !
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